Paphiopedilum fait partie de la famille des Ochidaceae et son aire de répartition naturelle s'étend du sud de la Chine à l'Asie tropicale. On les divise en deux groupes culturels : les espèces à feuilles marbrées, comme celle-ci, qui poussent en climat chaud, et les espèces à feuilles vertes, qui poussent en climat frais. Ces orchidées sont souvent appelées « Orchidées sabots de Vénus » en raison de leur labelle (lèvre) en forme de poche qui attire les pollinisateurs.
Les Paphiopedilum sont généralement terrestres et sympodiaux, sans pseudobulbe, formant plutôt des éventails de six feuilles ou plus. Les feuilles sont rigides, cireuses ou coriaces, et leur couleur varie du vert brillant au joliment marbré. Elles produisent une tige dressée portant une fleur. Cette plante est un hybride artificiel de P. callosum × P. lawrenceanum. Le labelle est vert-jaune et les pétales supérieurs sont blancs rayés de vert.
Le nom du genre vient du grec « Paphos » (ville dotée d'un temple dédié à Vénus) et « pedilon » (chaussure ou pantoufle). Maudiae rend hommage à Maud Dunn, épouse du botaniste Stephen Troyte Dunn.
Lumière : Placez votre Paphiopedilum de façon à ce qu'il puisse voir le soleil entre 0 et 4 heures par jour. Cela devrait inclure une période de lumière directe le matin (dans l'axe du soleil) suivie d'une vue partiellement obstruée (à travers un rideau translucide ou des arbres). Si vous utilisez un luxmètre, des mesures de 800 à 1000 pieds-bougies sont idéales pour une croissance optimale. Éloignez les plantes de la fenêtre au plus fort du soleil de midi ou, idéalement, placez-les derrière un rideau d'ombrage.
Eau : Les Paphiopedilum ne possèdent pas de pseudobulbes et nécessitent donc un arrosage plus régulier, car ils dépendent du substrat de culture. Arrosez les plantes avec de l'eau tiède tôt le matin afin que le feuillage soit sec avant la chute des températures nocturnes.
Terreau : Il est recommandé d'utiliser un mélange assez poreux, composé d'écorce de pin, de fibre de coco, de perlite et de charbon végétal. Ce mélange soutient les racines tout en leur permettant de respirer et de résister à l'engorgement.
Vous pouvez rempoter et diviser votre Paphiopedilum tous les 1 à 2 ans. À l'aide d'un outil propre, coupez les racines mortes, puis placez la plante dans son nouveau pot et remplissez le pourtour des racines avec du terreau jusqu'à ce que le terreau dépasse légèrement la base de la plante. Il est important de ne pas enterrer les nouvelles pousses, car cela entraînerait leur pourriture. La base de chaque pousse doit être en contact avec le substrat de culture pour favoriser la formation de nouvelles racines. Limitez les arrosages jusqu'à l'apparition de nouvelles pousses, mais ne négligez pas l'humidité, car les plantes risqueraient de se déshydrater. Vous pouvez utiliser une cloche ou un sac plastique transparent pour augmenter l'humidité. Conservez le Paphiopedilum récemment rempoté à l'ombre et remettez-le progressivement dans un endroit lumineux adapté dès que les nouvelles pousses apparaissent.
Fertilisation : Les plantes poussant sur écorce ont besoin d'un engrais riche en azote (ratio 30-10-20 ou 30-10-10) à la moitié de la concentration recommandée sur l'emballage. Fertilisez tous les deux arrosages, en n'oubliant pas de rincer de temps en temps pour éviter l'accumulation de sels.
Température : Croissance chaude ; températures diurnes 23-26˚C et nocturnes 15-18˚C.
Humidité : Humidité modérée, 40-50 %.
Informations sur la floraison : La floraison a généralement lieu à partir de la mi-automne, bien que des variations puissent être observées selon la culture. Les Paphiopedilum produisent une fleur par épi et durent entre 6 et 8 semaines. Lorsque l'épi brunit, coupez-le près de la base de la plante. Des nuits fraîches sont nécessaires après la floraison afin de favoriser la formation de bourgeons pour la floraison suivante.
Les Paphiopedilum ne sont pas toxiques.